Chanteur, musicien, poète, compositeur, arrangeur, Galicien exilé en France, il fabrique une musique du monde et des chansons façonnées par les différents vents qui l’ont porté tout au long de son parcours. De quel style, de quelle nature est sa musique ? Difficilement classable... Il ne fait ni du flamenco, ni du jazz, ni du fado, ni du tango, ni de la musique classique. On pourrait dire qu’Antonio s’inscrit dans le registre de musique du monde mais ce ne serait pas tout à fait vrai, qu’il a une voix de tragédien, certes... mais tragédien du présent. Qu’il vous fait voyager, c’est sûr ... mais dans des contrées insoupçonnées. Son art est avant tout la scène qu’il investit de sa présence généreuse et engagée.
Il a la sincérité d’un Jacques Brel, la colère d’un Léo Ferré et la passion révolutionnaire d’un Jean Ferrat. Son chant de tragédien frémissant embarque le public des scènes de France et d’ailleurs depuis vingt-quatre ans. Ses mots et sa présence bouleversent et prennent aux tripes... Ce grand homme de 2,02m ne fait jamais les choses dans la demi-mesure. Il va toujours accueillir le public avec tendresse et le prendre dans ses bras, autour de son actualité particulièrement riche avec une intensité hors du commun.
Troubadour-compositeur, poète, arrangeur et chef d’orchestre, ce Galicien du Dauphiné a composé plus de 20 créations originales sur les scènes nationales et internationales de plus de 30 pays. Il a offert ainsi plus de 300 chansons au public de tous les continents. Il a publié 13 disques en collaboration avec des maisons de disques prestigieuses comme Le Chant du monde/Harmonia Mundi.
Son œuvre poétique est publiée dans plusieurs pays, et écrite en quatre langues différentes : Galicien, Castillan, Français et Tamarindola (son espéranto personnel). Antonio Placer explore de nouveaux territoires au-delà des frontières, des styles et du temps.
C’est une voix unique, des chants
d’ivresse où les mots se croisent et s’entrecroisent.
Depuis sa jeunesse, ses rencontres avec François Truffaut, Georges Moustaki, Moacir Santos, Chico Buarque, Nusrat Fateh Ali Khan, Carla Bley, Paco de Lucía, Arturo Perez-Reverte, Alfons Cervera, Tamia, Barre Phillips, Etienne Perrot, Dhyan Manish et de nombreux autres inconnus géniaux l’ont conforté et animé à suivre le chemin de sa singularité humaine et créatrice.
Il a participé au film de Nicolas Philibert La Maison de la Radio qui a obtenu de nombreux prix nationaux et internationaux, provoquant un grand émoi public et artistique.
Ses activités de « médiateur pour désapprendre les conditionnements qui nous empêchent d’être celui qu’on est par nature et depuis notre naissance » dans le domaine de la Voix/Voie/Vois et d’invention musicale l’ont amené à offrir son expérience à de nombreux amateurs et professionnels partout dans le monde.
Depuis septembre 2015, il est le directeur artistique du NTSMB (Nouveau Théâtre Sainte Marie d’en Bas) de Grenoble..
« La Musique est une vibration mystérieuse. En donnant notre voix/voie à la Musique, on tisse des ponts entre le visible et l’invisible. Je pense qu’accoucher de la musique est un rituel et non un divertissement. Interpréter c’est bien... Composer, inventer, improviser, c’est se retrouver soi-même et aller à la rencontre de son dedans, et c’est servir, corps et âme, le monde dans lequel on vit ! Avec l’oralité, le jeu, nous faisons grandir la musique qui niche dans le secret de nos entrailles. »
Les activités de « médiateur pour désapprendre les conditionnements qui nous empêchent d’être celui qu’on est » dans le domaines de la Voix/Voie/Vois et d’invention musicale l’ont amené à offrir son expérience à de nombreux amateurs, universitaires et professionnels de partout dans le monde.
L'atelier Tamarindola est à l’image du parcours artistique d’Antonio Placer. Il est enraciné dans un travail, une philosophie du métier, une expérience de plus de 30 ans. En plus de la création, évidente dans le parcours d’Antonio Placer, la médiation, la sensibilisation des publics, la pédagogie sont des axes importants de son travail. Il est très préoccupé par les jeunes générations, et la transmission d’un « état d’esprit de création » est primordiale.
Antonio Placer est très attaché à l’oralité, expression essentielle de tout être humain, car chaque individu possède une particularité à l’intérieur de sa voix qui offre quelque chose d’unique. Tout est musique. Tout est oralité... Dans l’oralité, c’est le corps tout entier qui parle. Tout est parole : la voix, les mains, les sens. L’important est de réveiller l’oralité culturelle, universelle qui est en nous, qui nous ramène à nos racines et nous indique que « la partition est une carte au trésor, pas le trésor ».
Antonio Placer aime le partage, avec le public, avec d’autres artistes. Des virtuoses sensibles, des chanteurs de talent et des musiciens de génie.. Dans ses tournées nationales et internationales, il a partagé son art et composé ses spectacles avec des grands artistes comme :